Centaurea seridis L. var. maritima (DUF.)DOSTAL

Syn.: Centaurea maritima DUF.

(L'étiquette originelle comporte une erreur de détermination).

La plante ci-dessus, récoltée dans les sables du rivage de Moncófar, entre Castellón de la Plana et Valencia, est revêtue d'un indumentum laineux-pubérulent blanchâtre, présente des feuilles inférieures pennées-lyrées à lobe terminal de grande taille, des feuilles caulinaires lyrées à simplement dentées, décurrentes, toutes les feuilles munies sur leurs marges de petites dents mucronées. Capitules solitaires de 2,5 cm de largeur à l'anthèse, écailles de l'involucre à appendice pourvu de 5 (-7) épines jaunâtres subégales disposées radialement, et nettement réfléchi dans les écailles inférieures. Tous ces caractères se rapportent à l'espèce indiquée, sauf en ce qui concerne le nombre des épines que comptent les appendices des bractées de l'involucre: 7-11 in Willkomm & Lange, "Prodr. Fl. Hispan." mais ces mêmes auteurs indiquent: "Planta variabilis, quasi intermedia inter C. seridis et speciem sequentem [Centaurea sonchifolia L.], quas fortasse in unam jungere debe[n]t". Or pour la C. sonchifolia, il est mentionné 5 épines subégales.

Remarquez le hile profondément excavé des akènes dans l'image agrandie en haut à gauche.

Voir photographie.

Localités signalées (in op. cit.) de Valencia à Málaga; espèce citée comme habitant les sables littoraux dans le "Guía de las flores silvestres de la Comunidad valenciana" de R. Figuerola & alii (1988).